Escargot de Quimper

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L’escargot de Quimper est un animal très discret. Il se cache dans la litière des sous-bois, à l’ouest d’une ligne allant de Vannes à Saint-Brieuc. Pour le trouver, il faut bien fouiller dans l’humus, au pied des souches ou des chaos rocheux. Dans la vallée du Scorff, classée Natura 2000, l’escargot est étudié par les scientifiques. (Voix off du documentaire)

En général, il ne sort qu’en période de forte pluie, ou bien la nuit, pour se nourrir de feuilles mortes ou de champignons qui se développent sur les bois morts. Détestant la sécheresse, il est capable d’estiver. Les jeunes escargots peuvent aussi hiverner, en s’abritant dans des terriers, creusés par des mulots ou des campagnols.

Appelé par les spécialistes « Elona quimperiana », l’escargot de Quimper ne peut pas être confondu avec une autre espèce. Sa coquille translucide compte 5 à 6 tours de spire et son diamètre ne dépasse pas 3 centimètres. Chez les adultes, le corps est visible à travers la coquille. Les escargots s’accouplent au printemps et à l’automne. Les éclosions ont lieu en avril-mai et en septembre-octobre.

L’espèce est protégée et ne vit que dans deux endroits au monde : ici, mais également dans les zones boisées du Pays basque et de la cordillère Cantabrique, en Espagne. Cette double répartition géographique a fait naître un débat scientifique intense et non résolu à ce jour sur l’origine de l’espèce : le « Quimper » est-il breton ou espagnol ? En tout cas, l’escargot de Quimper  est un excellent indicateur de la santé des forêts armoricaines de chênes et de hêtres.

 

 

 

 

 

 



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Ce matin sous une planche, nous avons trouvé un bel exemplaire cet escargot par ordinaire. A silfiac hameau le fouillé. Nous avons fait une photo. Bien cordialement.