En octobre, les abeilles noires d’Ouessant hibernent jusqu’aux beaux jours. Dans ce rucher conservatoire de souche pure, 150 colonies produisent du miel à l’abri de la pollution, des pesticides et des parasites.
"A Ouessant, on est
dans le sanctuaire
de l'abeille en Europe".
Jean-Luc Hascoët
Apiculteur
Elle avait presque disparu en France : l’abeille noire a trouvé refuge sur l’île d’Ouessant, préservée du parasite varroa et des insecticides agricoles. Le conservatoire associatif de cette espèce indigène est devenu aujourd’hui la base de reconquête du continent.
Nous sommes en 2011 après Jésus-Christ. Toute la Bretagne est occupée par le varroa, un acarien parasite de l’abeille… Toute ? Non ! Car une île peuplée d’irréductibles abeilles noires résiste encore et toujours à l’envahisseur venu d’Asie. Cette île, c’est Ouessant.
Sur l’île d’Ouessant, au large du Finistère, une sentinelle de notre environnement résiste. L’abeille noire bretonne. Dans un environnement sans pollution, les abeilles vivent ici à l’abri des pesticides, des prédateurs... et du varroa, ce terrible acarien porteur de virus. (Voix off du documentaire)